Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/07/2016

Tristesse

Fin juin nous apprenions qu'un copain de travail de mon mari était condamné, que son cancer était généralisé. Nous l'avions vu trois mois avant mais nous ne savions pas qu'il avait ce mal. Il nous avait semblé maigre et triste. En novembre il avait eu un problème aux poumons mais il nous avait dit que les médecins ne savaient pas ce dont il souffrait. Lundi 4 juillet, sa femme nous a téléphoné dans l'après midi pour nous apprendre qu'il était parti à 7 h 30 du matin et que l'enterrement aurait lieu mercredi 6. Nous nous sommes rendus avec un copain commun à l'église de sa ville où se déroulait la cérémonie. Nous étions quatre avec mon fils et mon mari. Dehors, une foule immense. Nous étions en avance d'une demi-heure sur la messe d'enterrement. Une trentaine de porte-drapeaux, copains, anciens combattants comme lui, attendaient la venue du cercueil. Quand la voiture des pompes funèbres est arrivée, elle s'est garée sur le côté droit du porche de l'église. Dès que le cercueil est apparu, les porte-drapeaux se sont positionnés en 2 rangées pour frayer un chemin à Jean et lui rendre hommage. En ouverture de messe, sa petite fille et son petit fils, âgés d'une trentaine d'années, ont dit au micro toute leur émotion de perdre leur grand-père après le décès de leur papa, 4 ans auparavant. Jean a maintenant rejoint son fils là-haut.